i exist i exist i exist

things i've always wanted to say but never did

Meavy Hetal (9ème partie)

Meavy Hetal (9ème partie)

i realized that you were not my world
you were my universe

Le premier anniversaire d'un deuil est un moment terrible, non seulement parce que l'on réalise que toute une année s'est écoulée depuis que son univers a volé en éclats mais aussi parce que l'on se rend compte que le temps n'a pas refermé la blessure et ne la refermera sans doute jamais.

Il est l'homme de ma vie. Beaucoup ne le trouvent jamais. On en entend parler, on en rêve, on en ricane. Moi, j'avais trouvé le mien. On était très jeune à notre rencontre et on n'en savait encore rien. Mais je ne l'ai plus quitté, même quand il expiré son dernier soupir, même quand la mort me l'a arraché, même maintenant. Cette révélation m'est venue comme si j'avais entendu la voix d'un Dieu auquel je ne crois pas. J'ai compris que je ne serais plus jamais amoureux, terme assez mal choisi mais il n'existe pas encore d'autre mot pour décrire cette relation si particulière qu'on avait, qu'on aura toujours. Personne ne pourra jamais le remplacer. Ce n'est pas une réaction de pessimisme ou de dépression. C'est une certitude et elle m'apporte une sorte de paix.
C'est cette paix que je ressens quand je me dis qu'il n'y aura qu'un véritable amour puissant réciproque d'une personne en qui j'ai totalement confiance et qui ne me fera jamais de mal consciemment. Je ne sais pas encore si je le mérite et je ne le saurais probablement jamais, mais c'est la seule chose dont j'ai besoin, la seule qui puisse réellement me consoler. 
Ce qui est amusant dans un sens, c'est que si l'un de nous deux l'avait accepté avant, ou même l'avait dit à l'autre, jamais ça n'aurait marché. Notre relation Amicale serait devenue mal-aisante et trop dérangeante. Et si par miracle cela avait marché, je sais que si l'on s'était rencontré physiquement, on se serait peut-être même détesté.
Je ne m'en rendais pas réellement compte et m'accrochais à l'envie de le voir physiquement en face de moi. Je comprends maintenant pourquoi quelques jours avant qu'il s'en aille définitivement ce qu'il essayait de dire. Je ne comprenais que le premier sens logique dans "J'ai peur que ce ne soit pas réalisable, je ne pense pas qu'on se verra vraiment.", mais il avait raison, même s'il n'était pas parti, on n'aurait jamais pu se voir. J'insiste sur le verbe pouvoir. On ne pouvait pas, ça aurait cassé la magie de notre relation.

it's okay,
i know someday i'm gonna be with you

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