écrits fin collège/début lycée

"petit homme aux mille drames"

S'endormir à jamais, rêver et imaginer à l'infini, se sentir enfin soi, être enfin bien et heureux, imaginer son bonheur, changer de rêve sans se réveiller, vivre des choses nouvelles, avoir l'impression de. 
Plus de faux pas, plus du tout de solitude douloureuse, de souffrance, avoir juste son monde parfait.
Renaître sans cesse, ne plus perdre espoir.
Avoir envie, se sentir léger et apaisé, planer dans son innocence.
Ne plus voir l'importance des choses. Se sentir agréable, passer de bon moments et les revivre si on veut sans modération. 
Tout pouvoir faire.
Faire vraiment ce que l'on veut.

Le rêve, l'imaginaire... sont là de bien belles choses.
Un moyen d'échapper à une société malade, un moyen de s'échapper d'un monde menteur, un moyen de retrouver l'espoir perdu et d'aimer les choses telles qu'elles sont, en profiter et prendre son temps. 
Mais il y a des limites. Pourquoi y a-t-il une limite à ce genre de paradis irréel ? Pour nous faire chier ? Pour qu'on puisse "se réveiller et réaliser nos rêves" ? C'est pourtant parfois impossible, sinon ce serait le chaos, tous les rêves des uns et des autres qui se cognent, s'opposent et s'entre-tuent pour que l'enfer prenne place. 

J'aimerais pouvoir un jour me réveiller et me dire qu'à partir de maintenant, tout sera parfait.
La vie est absurde.

s'ouvrir
souffrir
m'ouvrir
mourir